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Nicholas Harvey

Supervisé par Jean-Bruno Morissette

Raphaël Lévesque
William Lévesque
Florence Pomerleau

Vers une expérience saisonnière

Explorations urbaines en aménagement adaptatif

PFE DU

Le territoire québécois se voit marqué d’un climat qui lui est propre, passant de températures glaciales et de neige en hiver à un environnement particulièrement chaud et humide durant l’été. Sans toutefois s’y limiter, le Québec fait face à l’ensemble des conditions intermédiaires entre ces deux extrêmes, autrement dit, des variations saisonnières qui à elles seules engendrent des changements dans la manière d’habiter la ville, de s’y déplacer et d’interagir avec le contexte urbain.

« On vit l’été et on tolère l’hiver »
- Ralph Erskine

Par conséquent, la perception du paysage urbain est modulée au fil des saisons. Le vécu de l’hiver, au travers du froid, du vent, de la glace et de l’immobilité, se voit altéré par la neige qui oriente ou soustrait des chemins dans le tissu urbain. Nuancée néanmoins entre les régions, les géographies, les cultures et les habitants, l’intensité des saisons demeure variable et fluctue d’une ville à une autre, menant à des climats urbains hétérogènes. Il s’agit dès lors de réfléchir la ville et les espaces qui la compose en fonction des cycles naturels, voire de l’expérience saisonnière.

L’intention s’avère ainsi de penser l’espace public par l’entremise de stratégies saisonnières réparties en composantes et niveaux d’intensité. Une approche qui ne vise guère à prévaloir sur le contexte de la ville, mais plutôt à y intégrer des moyens innovants visant à profiter des opportunités que présentent les saisons, que ce soit la gestion de la neige, la versatilité des espaces publics, la continuité des réseaux ou le franchissement des barrières. Testées au sein de projets, ces stratégies ouvrent la porte à une nouvelle discussion de société, celle de l’aménagement saisonnier.

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