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L’Hôtel Barbel
Sophie Larone

Unité 1

Supervisé par Ariane Ouellet-Pelletier

L’Hôtel Barbel

La porte d’accès vers la mémoire collective de Gagnon

E(P)

Gagnon, ville fantôme

Gagnon, autrefois une ville minière prospère sur la côte nord québécoise, repose désormais sous terre, oubliée par le temps. L'isolement géographique de la région a renforcé le sentiment d'appartenance de sa communauté, mais la démolition et l'enfouissement de ses potentiels vestiges ont effacé un quart de siècle de souvenirs, forçant les citoyens à un oubli involontaire de leur passé tangible.

L’hôtel témoin des derniers instants de plusieurs citoyens de Gagnon, représente un symbole emblématique de la ville. C’est à cet endroit que le chapitre de Gagnon s’est officiellement clos. Au moment de leur passage au bureau de réception, les citoyens annoncent leur départ de l’hôtel, au même moment, ils officialisent la fin de leur long séjour à Gagnon, de manière définitive. L’Hôtel Barbel a pour but d’incarner l’empreinte de la mémoire collective de la communauté. Le projet désire mettre en lumière l’effervescence que cet épisode éphémère a pu engendrer. L’Hôtel Barbel naît de superpositions et d’accumulation de souvenirs des citoyens de Gagnon.

Inspiré de l'image familière de l'hôtel ancrée dans l'imaginaire collectif, l'Hôtel Barbel se retrouve perturbé par les souvenirs qui imprègnent le territoire, créant une atmosphère à la
fois familière et troublante. Il se présente comme une réminiscence lointaine telle qu’un déjà vu, sans pour autant être clairement définit. L’Hôtel Barbel devient un lieu où le passé et le présent se rejoignent, où les histoires se croisent et où les visiteurs peuvent se plonger dans l’atmosphère évocatrice de Gagnon tout en contemplant son avenir incertain.

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