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Tableau vivace
Rose Larivière

Unité 1

Supervisé par Daniel Zamarbide

Tableau vivace

Dans l’intersice entre jardin, mise en art et pratiques spatiales

E(P)

L’image du jardin existe dans un flou conceptuel fertile. À quelque part entre l’ordinaire et l’imaginaire, cette matière à conception permet l’interprétation libre de sa forme et de ses substrats. Dans un dialogue tactile passant par le faire, le projet-jardinier propose une procédure méthodologique et conceptuelle se logeant dans l’interstice entre les notions de jardin et de pratiques spatiales. La démarche croît dans l’espace de tension se matérialisant entre ces deux concepts fluides, chacun poussés à leurs limites identitaires. Se penchant d’abord sur la question de la transfiguration du paysage en une entité jardinière, le projet tente de s’approprier et de progressivement transposer ces principes dans l’espace tangible et par l’expérience tactile.

Ses fragments itératifs sont vagabonds ; ils rebondissent, se questionnent, se transfigurent. On parle ici d’évolution constante, de résilience métamorphe, de constant repositionnement, le tout dans un rapport relationnel reconstruit avec le travail jardinier.

Dans une tentative assumée et obstinée de requalification et d’émancipation de la pratique architecturale, le jardin prélude la non-autarcie. Le projet se positionne alors dans le questionnement la nature de l’objet spatial, du jardin, du paysage, sans toutefois vraiment chercher de réponses.

Le cadre propose une mise en abyme tridimentionnelle de la méthode de conception ; soit par la séquence méthodologique linéaire, le modelage de la matière-jardin et la projection de la méthode dans l’espace-expérience. Le projet vit dans la repositionnement constant, en acceptant son identité fugace et non captive. On y propose une démarche et non un résultat.

Narré, le jardin présente son auto-scénographie. Alternatif, le tableau vivace peint son propre portrait.

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