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Héritage d’un patrimoine rural
Rosalie Laflamme

Unité 2

Supervisé par Thibault Nguyen

Héritage d’un patrimoine rural

Foisonnement de l’identité territoriale par la mise en valeur d’un paysage culturel à
Petite-Rivière-Saint-François

E(P)

L’accélération des modes de production, l’exode rural et le surdéveloppement de projets immobiliers individualistes entraînent la création d’une campagne urbanisée. Un territoire historique entre la falaise et le fleuve, bientôt artificiel. La désensibilisation des habitants envers leurs richesses territoriales entraîne un déclin d’authenticité du village charlevoisien qu’est Petite-Rivière-Saint-François. Une dénaturation de la mémoire devenue ignorance.

Le projet fait constat des ruines du patrimoine bâti et immatériel et met en place un programme de protection et de préservation à travers une vision de transmission d’un héritage rural. Décomposé en deux pavillons honorant l’héritage du cabotage, de la pêche à la fascine et de l’acériculture, le projet redéfinit les expertises traditionnelles et cherche à former de nouveaux maillages entre l’artisan, le villageois et le « passager ».

Il s’insère parallèlement aux axes visibles et invisibles du site; la voie piétonne, le chemin de fer, le ruisseau et le fleuve. Au nord, sur une parcelle étroite délimitée par le ruisseau à Gérard, la rue du quai, le fleuve et un bosquet, se pose le pavillon mère. Celui-ci accueille les espaces de transmissions du savoir et des expertises. À 130 mètres au sud, entouré d’arbres matures, s’implante le pavillon des pratiques où pêcheurs, menuisiers et artisans perfectionnent leur art, déterminé à préserver leurs métiers ancestraux de l'oubli. Les pavillons s’accrochent à un mur de pierre qui s’étire de part et d’autre du site. Le mur de maçonnerie établit des programmes et des seuils et dessine un nouveau parcours culturel.

Le projet, en réponse à une dénaturation, propose une revalorisation de son site, son patrimoine et son peuple.

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