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Milieux ultimes
Laurence Laliberté-Godbout

Unité 9

Supervisé par Jean Verville

Milieux ultimes

Une architecture post-naturelle

E(P)

Ce projet tente de remuer les valeurs écologiques contemporaines dans l’exploration de nouvelles perspectives d’après nature. Un changement de principes dans lequel l’architecture embrasse l’authenticité et l’humanité, exprimant simultanément sa volonté de remodeler l’environnement en s’engageant à préserver un équilibre pour assurer sa pérennité.

En acceptant la nature humaine et sa capacité de générer de l’abondance, l’enjeu de ce projet est donc de reconsidérer la place des déchets, dans l’optique où la condition humaine demeure inchangeable et ses habitudes de consommation persistent. Ainsi, dans un futur proche où les pays les plus développés seront contraints de cesser l’exportation de leur rebus vers les pays en développement, il est pertinent d’introduire de nouvelles possibilités architecturales qui permettent la reconsidération du cadre bâti et des phénomènes humains comme actes naturels.

Autrefois carrière Rhéaume, puis dépotoir et maintenant parc. Le site permet la confrontation d’un environnement considéré comme étant naturel et permet de révéler une histoire d’exploitation et de négligence. Une strate anthropocentrique dévoilée sur laquelle on insère une architecture résiliente à l’accumulation et à la valorisation de déchets. Un logement collectif où la symbiose entre les résidents transcende la simple cohabitation, puisque la consommation de chacun est vécue par tous.

Comment l’architecture peut-elle dépasser sa culpabilité liée à sa perturbation environnementale pour exploiter ses capacités intrinsèques en tant qu’objet formel esthétique et technologique afin de modifier la nature de manière bénéfique. Un milieu bâti qui souhaiterait reconnecter l’homme avec ses résidus, permettant la création de nouveaux milieux et même de nouvelles ressources naturelles.

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