Le Québec fait face à de nombreux enjeux dans le domaine de la santé, dont la qualité des traitements offerts en pédopsychiatrie. En raison du manque d’effectifs, de lits et d’espaces adaptés pour le soin des enfants et des adolescents, ainsi que de la stigmatisation associée à la psychiatrie, il apparaît nécessaire d’aborder les problématiques liées à cette spécialité médicale.

Cet essai-projet s’intéresse à l’importance de l’architecture dans le domaine de la psychiatrie pour enfants. L’objectif est de concevoir une architecture qui puisse améliorer le traitement des jeunes dans un hôpital pédopsychiatrique. Ils auront la chance d’avoir des espaces variés, en termes de contacts sociaux ou d’intimité, où ils peuvent avoir une part de contrôle et qu’ils peuvent s’approprier. Les enfants pourront être hospitalisés tout en ayant la possibilité de poursuivre leur développement par leurs études et par le jeu

Le projet vient s’implanter à Gatineau en Outaouais, la région où il y a le plus d’enfants par pédopsychiatre.
On y retrouve une urgence pédopsychiatrique, pour éviter que les enfants ne soient hospitalisés avec des adultes, qui s’inclut dans le talus existant, créant un refuge. Le pavillon d’hospitalisation à long terme est protégé par le boisé du site qui l’entoure. Une garderie est l’usage non médical servant à accueillir un service pour la communauté sur le même site. Dix concepts principaux sont utilisés comme vecteurs de conception. Ils ont été recueillis lors de la recherche théorique et ils se basent sur la psychologie des enfants face à l’architecture et sur le bien-être qu’un espace peut apporter. Le tout vise à se détacher de l’image négative donnée à l’architecture psychiatrique.