Changementsclimatiques, pandémie, crise économique : les catastrophes de toute sortes sont devenues des réalités incontournables et notre environnement bâti fait maintenant face à de constants bouleversements. Cet essai(projet) se plonge dans une exploration des critères qui définissent la résilience architecturale, cherchant à voir plus loin que les façons traditionnelles de se préparer à la crise. Outre l’innovation technologique, l’architecture peut favoriser la cohésion sociale et s’inspirer des écosystèmes naturels pour bénéficier des dynamiques qui rendent ces derniers extrêmement résilients.

Dans les petites municipalités, les écoles ne sont pas seulement des centres d’éducation, mais aussi partagé avec la communauté comme lieu de rassemblement et de cohésion sociale. La proposition d’une école Saint-Pierre renouvelée se présente comme une bonification de l’école existante, mais également comme une ressource supplémentaire en cas de crise. En s’intéressant à ce cas particulier, l’essai(projet) présente des interventions architecturales qui sont propres au contexte, mais également applicables universellement. La diversification du programme scolaire traditionnel offre une polyvalence d’usage nécessaire pour anticiper et répondre à diverses situations imprévues. La flexibilité et la réversibilité des espaces contribuent à la résilience du projet, comme en témoigne l’utilisation de structures modulaires et d’espaces adaptables pour répondre aux besoins immédiats.

Face à l’instabilité climatique et à l’approche imminente de rénovations majeures du parc immobilier scolaire québécois, nous arrivons à une période devrait susciter une réflexion sur notre manière de définir nos institutions éducatives. Transformer et reprogrammer ces infrastructures regorge de potentiel pour améliorer notre capacité à être résilient en tant que collectivité. L’école Saint-Pierre est une première tentative d’un bâtiment qui transcende sa fonction éducative principale pour devenir un pilierde résilience. Repenser l’architecture scolaire à travers le prisme de la résilience sociale et environnementale implique une redéfinition du rôle de l’école, affirmant sa place comme élément central de l’écosystème social, capable de s’adapter et de prospérer face aux défis futurs.