L'architecture peut avoir un impact significatif auprès du bien-être des personnes en rétablissement de troubles de dépendances. Cet Essai (projet) explore comment fusionner les environnements rural et urbain pour créer un cadre propice à la guérison. Le projet se développe au coeur de l'îlot Fleurie à Québec, en dessous de l'autoroute 440. En exploitant les piliers d'autoroute (présentement reconnu comme étant un canevas pour des expressions artistiques urbaines ) et en intégrant des cours intérieures, le projet vise à immerger les occupants dans un environnement accueillant et apaisant. Les interventions auprès des piliers d'autoroute témoignent de la volonté de créer un espace qui transcende son environnement urbain initial, offrant ainsi aux résidents une expérience comme le ferait un centre en milieu rural.

L'eau est un élément central du projet, symbolisant à la fois la beauté esthétique et l'engagement envers la durabilité. Un système innovant de récupération d'eau des bretelles d'autoroute renforce le lien entre le bâtiment, son environnement et les bretelles de l'autoroute, tout en contribuant à la régénération du site. Cette approche novatrice permet non seulement d'exploiter efficacement les ressources naturelles disponibles, mais aussi de sensibiliser les occupants à l'importance de la conservation de l'eau et du développement durable.

L'expression "Entre béton et racine" évoque la capacité de la nature à s'épanouir même dans des environnements hostiles, illustrant la transformation du site reconnu par ces cicatrices urbaines en un oasis de guérison. Ce projet aspire à devenir un nouveau point central du quartier, favorisant la coexistence harmonieuse entre l'architecture et la nature, tout en offrant un espace de régénération tant pour le site que pour ses occupants. Par cette approche intégrée, le projet cherche à transcender les simples aspects fonctionnels de l'architecture pour devenir un symbole de renouveau et d'espoir dans la lutte contre les troubles de dépendances.