Cet (essai) projet s’intéresse à la viabilité des petites communautés rurales du Québec, plus spécifiquement à l’espace urbain et architectural qui les abrite : le village. Agglomération d’habitations aux caractéristiques campagnardes, le village s’inscrit dans un réseau territorial avec de multiples polarités, opposant souvent la ville à la campagne.

Un constat de modification des dynamiques de migration régionale, qui tend à indiquer un retour d’une partie de la population québécoise vers les campagnes, les néo-ruraux, nous invite ainsi à nous requestionner sur la transformation et la planification de la forme des villages et de leur centre.

Dans le cadre de ce projet, repenser le centre du village s’inscrit donc dans une vision fictive d’un réseau ville-campagne où la mobilité durable est assurée par le transport ferroviaire, une infrastructure déjà présente et sous-utilisée sur le territoire québécois, qui pourrait potentiellement reconnecter l’espace urbain et l’espace rural.

Le projet explore donc le potentiel impact de ce nouveau réseau ferroviaire sur le village par la formation de Transit-Oriented Development (TOD) adaptés à la ruralité, en plus d’explorer la réhabilitation de l’espace patrimonial de la Fabrique (église, presbytère, école primaire et espace public) à travers les thématiques de l’identité locale et communautaire.

Cette réhabilitation est faite dans le but de créer un espace public continu intérieur et extérieur sur toute la parcelle religieuse rurale, et ce, dans le but de la redonner aux citoyens du village qu’ils soient anciens ou nouveaux.

L’(essai) projet est l’amorce d’une réflexion plus globale quant à la réhabilitation durable des noyaux villageois du Québec, qui sera poursuivie grâce à la rédaction d’un mémoire.